MARSTRAND - Histoire d'une île - page 14

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pêche du milieu du XVI
ème
siècle de même qu’à la fin du XVIII
ème
siècle que
les forêts du Bohuslän durent subir les plus rudes coupes, auxquelles
aujourd’hui enfin la nouvelle compagnie forestière devrait porter remède. Une
autre cause et non des moindres de la destruction de la forêt fut la mise en
service au milieu du XVI
ème
siècle du phare de la pointe de Skagen au nord-est
de la péninsule du Jutland, la portion continentale du Danemark, car ledit phare,
faisant face à Marstrand, la ligne idéale les réunissant séparant le Skagerrak du
Kattegat
9
, était en fait une énorme boule de feu, pour l’entretien de laquelle le
Bohuslän dut fournir le combustible nécessaire.
La question de savoir qui furent les
premiers habitants de Marstrand relève de
l’histoire obscure des temps antiques et n’a
pas été tranchée avec certitude. On suppose
pourtant que l’île de Marstrand était déjà
habitée par les populations de l’âge de pierre
depuis environ 10.000 ans, car un certain
ombre de vestiges de cette époque ainsi que
des temps antiques qui l’ont suivie ont été
retrouvés tels que des haches de pierre, des
silex taillés, des restes d’os etc. bien avant
que les travaux de construction du fort, remontant eux-mêmes à des centaines
d’années, avec les excavations ainsi que les empilements de tourbe pour
l’établissement des murailles qu’ils occasionnèrent, eurent contribué à faire
table rase de toute trace directe de cette vie familiale antique. Un certain nombre
de ces vestiges sont pourtant encore là, preuves parlantes des types d’activité
ayant provoqué le développement des plus anciennes
constructions humaines sur l’île de Marstrand.
De loin la principale curiosité antique de l’île
est le bloc dit la grande pierre sacrificielle, que les
populations païennes auraient utilisé pour les
offrandes de leur culte. On pense que la rigole
creusée sur le côté supérieur plat de la pierre était
prévue pour l’écoulement du sang lors des
cérémonies sacrificielles.
La grotte et la source de Saint Erik
Au dessus du parc Saint-Erik (en suivant le
chemin à l’ouest de la pierre mémoriale du recteur
Widell) on trouve deux grandes
grottes, qui jouent un
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Bizarreries orthographiques : Skagerrak prend deux « r » en français et un seul en suédois ;
Kattegat ne prend qu’un « t » à la fin en français et deux en suédois
La pierre du sacrifice
Saint Erik
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