VOLGOGRAD
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Ayant franchi la monumentale écluse à deux voies, étant passés sous le pont qui
enjambe le fleuve large en cet endroit d’1,5 km, ayant un premier aperçu lointain de la Mère
Russie dominant la Volga, nous ne tardons pas à accoster ou plutôt à aborder pacifiquement
un bateau frère qui nous laissera le traverser pour gagner la terre ferme, une opération à
laquelle nous sommes habitués.
Signe du sérieux de la visite qui se prépare sur cette terre meurtrie et dédiée au
souvenir, notre guide est un homme, Sacha, un homme d’âge et d’expérience qui fut un enfant
de l’après-guerre et vécut les affres de la reconstruction et de la mise en œuvre du devoir de
mémoire. Il nous emmène d’abord sur la grand place au bout de l’allée des Héros qui la relie
au quai de la Volga, aptement nommée place des Combattants. C’est là que se dresse
l
inauguré le
consacré aux héros de l’Union soviétique
médaillés originaires de la région de Volgograd, et plus largement aux héros de la bataille de
Stalingrad. Sur cet
on peut lire les 127 noms de héros, parmi lesquels trois
personnes ont été nommées deux fois
et 28 ont reçu la « médaille
de la Gloire ». Les étudiants, filles et garçons séparés, y montent la garde en uniforme.
Justement nous y arrivons à l’heure de la relève et assistons à celle, au pas de l’oie, des
garçons puis des filles, rivalisant d’attention et de dignité. Tout près, à l’entrée de l’allée des
héros, on nous fait admirer un imposant peuplier penché qualifié de « monument naturo-
historique ».
Mais les monuments de Volgograd sont, à l’exception du vieux moulin, ceux de la
Seconde guerre mondiale. On nous emmène donc à la maison du souvenir, ancienne usine à
grains restée miraculeusement debout, à proximité de laquelle a été construit le musée
panoramique, inauguré en 1982, consacré à « la défaite des troupes de la
à
Stalingrad ». devant la maison réduite à ses ruines une gentille ronde enfantine retrouvée
intacte et dont on nous montre un moulage. Nous apercevrons encore au passage la Maison
Pavlov, un bâtiment en
ont il ne reste qu’un morceau sur plusieurs étages, qui était
l’un des points stratégiques pendant la bataille et qui a été défendu par un sergent nommé
Pavlov, appartenant à la 13e division de fusiliers de la Garde commandée par
Le maréchal Rokossovski, qui dirigea la contre-offensive russe et reçut la
capitulation allemande à Stalingrad, y a sa statue, que nous ne verrons pas.
La maison du souvenir et le musée-panorama
