SARATOV
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concerts philharmoniques), des musées (A.N. Radichtchev (1885), K.A. Fédine (bâtiment du
début du XVIII
ème
siècle), l'hôtel particulier de
(début du
XIX
ème
siècle)). Le premier cirque en Russie, celui des frères Nikitine, fut créé à Saratov
Saratov se trouve être en
une ville universitaire renommée, surtout dans le
domaine de la recherche scientifique. En dehors de l'une des plus vieilles universités de
Russie, on trouve à Saratov la SGU (Université d’Etat de Saratov comprenant l’Institut de
philologie et de journalisme, ayant un programme de formation à la langue française) et dix
autres universités.
Saratov est un centre industriel important de la région de la Volga. Parmi les
principales sociétés industrielles de la ville sont l
t l’usine de roulements
automobiles. Des usines automobiles, ainsi que des raffineries pétrolières et des usines
chimiques s'y sont aussi développées.
Saratov était une ville fermée à l'époque de
(jusqu'en 1990, il était impossible
aux étrangers d'accéder à la ville), car des industries importantes dans le domaine militaire, en
particulier
qui fabriquait des avions militaires et civils y étaient
situées. Beaucoup d'usines de Saratov exécutaient même les commandes du
Gagarine surveillant la Volga à Saratov
Après l’impression de vieille ville éprouvée par la guerre et toujours en reconstruction
que nous avait laissée Samara, Saratov nous est apparue comme une ville toute moderne et en
plein élan. En milieu de matinée à bord Tatiana termine sa conférence sur les derniers
Romanov et déjà défilent sous nos yeux les banlieues noyées dans la verdure sur fond de
steppe, nous passons sous le pont qui relie Saratov à Engels sur la rive gauche et une tour
deux fois plus haute que ses congénères se dresse devant nous. Approchant, nous voyons que
deux navires de la flotte de Vodokhod nous ont précédés : l’ « Alexandre Pouchkine » et le
« Fyodor Dostoyevsky » (je respecte l’orthographe du nom en lettres latines tel qu’il apparaît
sur la coque du navire).
Mais déjà nous débarquons, grimpons dans un bus de luxe pour une ville de luxe et
sommes accueillis par la charmante Lucie, une jeune compatriote bretonne qui habite Saratov
depuis dix ans, y travaille à l’Alliance Française où elle est chargée de la communication et du
développement, apprécie la vie qu’elle y mène, regrettant seulement la différence de 60° entre
les températures d’été et d’hiver.
