VOLGOGRAD
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bataille de Stalingrad, une traque mutuelle s'engage entre les deux héros. La bataille semble
suspendue à l'issue du duel.
D’autres personnages apparaissent. Le petit Sacha est un garçon russe qui connaît
König et Vassili. Il travaille pour Danilov et donne des informations tronquées à König, qui
aident Vassili. Son double jeu finira mal. Vassili et Danilov font la connaissance de Tania
Tchernova, une secrétaire devenue combattante. Danilov pense entamer une relation avec elle,
mais lorsqu'il se rend compte que c'est Vassili qui bénéficie de ses faveurs, il envoie une lettre
à ses supérieurs pour dénoncer un comportement défaitiste de Vassili. Peu après, Tania est
frappée par un éclat d'obus. La pensant morte, Danilov regrette d'avoir trahi son ami et décide
d'aider Vassili en se découvrant pour que König lui tire dessus et ainsi révéler sa position : il
reçoit une balle et meurt. Mais les deux « snipers » sont toujours là. König, fatigué
moralement de ce combat sans issue, veut se retirer ; ses supérieurs lui enjoignent de rester. Il
s’est pris d’amitié pour le jeune Sacha, mais il finit par comprendre que le garçon travaille
pour les Russes et le pend. Dégoûté de son acte et de la vie, il sort à découvert et Vassili le
tue. Tania survit finalement à sa blessure et Vassili la retrouve dans un hôpital. Ils furent
heureux et ils firent beaucoup de petits komsomols.
Ce long métrage de fiction est suivi d’un film documentaire retraçant l’histoire de la
bataille depuis l’offensive commandée par Hitler, les bombardements de la ville par les
Stukas, l’assaut donné au kourgane Mamaïev (la colline où se dresse aujourd’hui la Mère
Russie), la défense opiniâtre du général Tchouïkov recevant des renforts à travers la Volga,
les attaques successives lancées par Paulus sur les différents secteurs du front, l’arrivée de
l’hiver compliquant les opérations des deux côtés, la contre-offensive soviétique menée
depuis le Don voisin par Rokossovski, la tentative manquée de dégagement de Manstein,
l’encerclement et la capitulation.
L’escalier monumental du port de Volgograd
Cette fois ce sont Michel et Marie-Claude qui nous offrent l’hospitalité de leur cabine
pour nos retrouvailles d’avant-dîner. Ils ont bien employé le temps libre de l’après-midi et,
l’émulation aidant, nous régalent plus encore que lors des précédentes parties similaires.
J’aperçois sur la table l’ouvrage du compagnon de lecture de Michel, Jean-Pierre Moynet,
l’illustrateur de Dumas, qui écrivit son propre récit de leur voyage,
La Volga et le Caucase
avec Alexandre Dumas
. Michel est un fidèle de Jean-Pierre, tout en reconnaissant qu’il n’a
pas les qualités de style d’Alexandre. Alors que, stimulées par la vodka néanmoins
