Descendre la Volga - page 69

IOCHKAR OLA
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La Kokchaga coule devant des églises et des palais tout neufs
Mais nous ne faisons que commencer la visite. On nous emmène, longeant le kremlin
tout neuf truffé d’édifices civils et religieux, apercevant Lénine au passage, à la grand place
dominée par la statue équestre du condottiere local, le fondateur de la ville, le prince Ivan
Obolensky-Nogotkov. Sur la façade au fond de la place se détache l’horloge au-dessus d’un
portail ogival, une horloge haute de deux étages et munie de plusieurs fenêtres par où sortent
et rentrent personnages de l’Ancien et du Nouveau Testament. Il est justement quatre heures
et nous aurons droit à la fuite en Egypte. Au fond de la place un chat débonnaire et débotté,
parties intimes à l’air, se prélasse sur un banc : il est coutume de lui toucher l’épaule sans le
réveiller, cela porte chance.
La place de l’horloge et son condottiere
Le soleil est déjà déclinant en cet extrême est du fuseau horaire de Moscou. Nous
arrivons au jardin public tout en longueur que nous sommes invités à traverser de bout en
bout, aller et retour. Un groupe de trois musiciens de bronze, se tournant le dos autour d’un
poteau, jouant de leurs bizarres instruments locaux, occupe le centre du premier rond-point.
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