IAROSLAVL
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navire porte le nom). À partir de 1218, la ville fut le centre d’une
indépendante. À
la même époque, le développement de la ville s’amplifie grâce au commerce sur la
Iaroslavl accueille une population importante d
et d
les premières églises
et monastères sont érigés. Au cours de son histoire, la ville est rasée et reconstruite plusieurs
fois : ainsi, en
les
e
Khan, petit-fils de Gengis Khan, fondateur de la
Horde d’Or, la détruisent entièrement
Iaroslavl – Confluent de la Kotorosi et de la Volga
En 1463, Iaroslavl est rattachée à la principauté de Moscou, où règne Ivan III le
Grand, qui a également annexé Novgorod, la capitale de son ancêtre Rurik et va se proclamer
« souverain de toutes les Russies ». Mais c’est sous Ivan IV le Terrible que la ville va prendre
une importance stratégique. En effet, pour remédier au blocus des côtes russes de la Baltique
par les Allemands et les Livoniens (descendants des colons installés par les chevaliers Porte-
Glaive), le conquérant de la Volga propose à Elisabeth d’Angleterre que les navires anglais
commerçant avec la Russie et à travers la Russie avec l’Orient contournent la Scandinavie et
viennent débarquer et embarquer leurs marchandises au nouveau port d’Arkhangelsk créé à
l’embouchure de la Dvina orientale spécialement à leur intention. Iaroslavl devient alors la
plaque de transit des chargements navigant sur la Volga et de ceux arrivés ou destinés à partir
par la mer Blanche. L’Angleterre y établira un représentant permanent, d’autant plus
qu’Elisabeth va livrer armes et munitions à Ivan pour l’aider dans sa lutte contre ses multiples
ennemis intérieurs et extérieurs. Lors de la tragédie d’Ouglitch en 1591, l’agent commercial et
diplomatique anglais en poste à Iaroslavl, Jerome Horsay, sera l’un des premières personnes
non sur place informées du drame, recevant la visite d’un oncle du malheureux Dimitri ayant
jugé prudent de s’éloigner du théâtre du triste événement (selon la thèse défendue par Serge
de Witt, cet oncle aurait accompagné le vrai Dimitri échappé à ses assassins).
Iaroslavl est aussi le fief d’un compagnon d’Ivan IV, André Kourbski (dont le nom
vient du village de Kourba situé à proximité de la ville), qui commande l’aile droite de
l’armée russe lors du siège de Kazan, où il est blessé, et dans les années qui suivent, réprime
la rébellion des Oudmourtes, un des peuples du bassin de la Volga ; en récompense de ses
services, Ivan l’élève au rang des boyards et lui confie le commandement des troupes
envoyées contre la Livonie ; mais Kourbski est un ambitieux ; lui aussi, comme le tsar,
descend de Rurik, le fondateur de la dynastie régnante ; il rêve de proclamer son
