LA VOLGA
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successifs), du premier, celui d’Ivankovo, au dernier, celui de Volgograd, le passage de l’un à
l’autre étant assuré par 15 écluses. Elle s’est mise au service de la fée Electricité. Certes les
centrales hydroélectriques de la Volga n’ont pas la puissance de leurs homologues des grands
fleuves sibériens, mais elles présentent l’avantage d’être plus proches des centres de
consommation.
La mise en exploitation après la Seconde Guerre mondiale de gisements de pétrole et
de gaz importants tout au long du bassin (90 millions de tonnes de pétrole et 28 milliards de
mètres cubes produits au cours de l'année 2001) ont favorisé la création d'une importante
industrie pétrochimique dynamique même si les gisements ont tendance aujourd'hui à
s'épuiser.
La partie centrale du bassin du fleuve est relativement fertile, quoique les
précipitations soient très irrégulières d'une année sur l'autre. Par contre, les tentatives
d'irrigation des terres situées plus au sud n'ont pas donné les résultats espérés. De plus, une
partie des terres cultivables situées au bord de la
ont été submergées dans les
années 1980 à la suite de la remontée du niveau de la dite mer qui a pris les spécialistes au
dépourvu (les caprices de cette mer que nous ne verrons pas).
Le bassin de la Volga est riche en ressources minières telles que la
et le
Le
delta de la Volga ainsi que les abords de la mer Caspienne sont riches en poissons.
située sur le delta de la Volga, un delta à 850 bras commençant à 180 km de la Caspienne, est,
comme chacun sait, le centre de l'industrie du
Mais n’allons pas tout de suite à
l’embouchure, d’autant plus que nous rejoindrons ce fleuve « hésitant » (pour parler comme
Dumas) quand il remonte vers le nord.
